Un petit dossier qui recense les rares dauphins solitaires qui on vécu le long du littoral Français. Ils ont pu être approchées et leurs histoires sont atypiques.
Dolphy : Tursiops, femelle, âge au moment des premières
interactions : jeune, vue : Côte Vermeille – France, en 1990
À partir de 1991, on la vit fréquenter les grandes baies, comme celles de Collioures et de Banyuls. Elle devint alors très vite la vedette de la Côte Vermeille et fut baptisée Dolphy.
Parmi, ses activités préférées, on retrouvait : jouer avec les balises, et faire des bonds… Elle avait aussi ses habitudes : il était rare qu’elle ne soit pas au rendez-vous des bateaux des compagnies de navigation local. Il faut être monté dans une de ces embarcations pour comprendre le plaisir qu’eprouvait et manifestait la dauphine. Comme de coutume, Dolphy a été victime de sa popularité et les touristes ont afflué,cause de certains débordements. Tout le monde voulais la toucher. De plus, Dolphy « acceptait » de tracter certains baigneurs, ce qui lui a causé une plaie inquiétante au niveau de sa nageoire dorsale. C'est pour ça que le 12 juillet 1993, la Commune de Collioure a rédigé un arrêté afin de protéger Dolphy.
En 1995, Dolphy s’en est allée vers les côtes catalanes. Elle a été aperçue au large en compagnie d’un groupe de dauphins. Depuis, il n’y a aucune information la concernant…
Jean-louis : Tursiops, femelle, âge au moment des premières interactions :
10/15 ans, Bretagne , en 1976
[justify]Le prénom de cette dauphine vient du fait qu’en premier lieu, les pêcheurs l’avaient prise pour un requin ( en bretagne en appel les requins un jean louis .Jean-Louis avait élu domicile près d’un rocher (d’ailleurs baptisé le Rocher du Dauphin) au niveau de la Baie des Trépassés en Bretagne. Elle a été aperçue pour la première fois alors qu’elle tirait sur la corde d’un casier qu’un pêcheur tentait de remonter ! Devenue une vedette internationale, elle a reçu la visite de bon nombre de spécialistes.
Un cinéaste Horace Dobbs, rendu une visite a J-L, pour le tournage de « A closer encounter ». Mais la dauphine n’étais pas facile a filmer. Elle joua a cache cache avec l'équipe du tournage.
Dans un premier temps, elle appréciait la compagnie des hommes, qu’elle accueillait avec beaucoup de douceur dans son univers, particulièrement les femmes et les enfants – cependant elle n’attirait près de son rocher que les personnes de son choix et n’acceptait pas les offrandes de poisson - puis elle a montré moins d’intérêt à la compagnie humaine, allant jusqu’à l’éviter…
Jean-Louis est partie en 1988 pour des raisons inconnues…
Fanny : Tursiops, femelle, âge au moment des premières interactions : 5/10 ans, Golfe de Fos-Sur-Mer , printemps 1987 ET Marine : Tursiops, femelle, âge au moment des premières interactions : mature, Golfe de Fos-Sur-Mer – France, septembre 1988
En 1988, une autre dauphine, Marine, a rejoint Fanny, toutes deux sont devenues inséparables. D’après les observateurs, Marine attendait un heureux événement et sa compagne semblait la protéger. Les dauphines enceintes sont, en effet, très sensibles au stress. En fait, Marine avait trouvé la « marraine » de son futur rejeton. En effet, la marraine joue un rôle important : elle assiste la parturiente, coupe le cordon ombilical si nécessaire, et prend en charge le nouveau-né en lui nettoyant l’évent et en le maintenant en surface pour son bon apprentissage respiratoire.
Un jour où Fanny a été retrouvée blessée après une longue absence, Marine, quant à elle, n’a plus laissé apparaître aucun signe de grossesse… Les deux dauphines se sont ensuite montrées plus craintives vis-à-vis de l’homme. Les dauphines disparurent et on ne les retrouva qu’en mars 1989. Fanny fut découverte blessée, et Marine avait fait une fausse couche comme en témoignait son ventre plat. Encore stressées par l’agression qu’elles avaient subie, les dauphines étaient beaucoup plus craintives et se laissaient difficilement approcher. En mai 1989, Marine quitta définitivement la région, tandis que Fanny, de nouveau seule, allait s’installer au fond de la darse 2 du port de Fos-sur-Mer.Fanny a aussi donné l’occasion aux chercheurs du CERIMER et notamment à Monika Müller, qui a présenté une thèse sur ce sujet en 1998, d’étudier les différents aspects de la vie d’un dauphin ambassadeur (chasse, migration, repos, jeux, rythmes journaliers, etc.) et des relations dauphins-autres animaux et dauphins-humains. L’étude des dauphins ambassadeurs est en effet plus facile que celle des dauphins sauvages qui vivent et se déplacent constamment en bandes, au large. Elle est aussi plus fiable que celle pratiquée en delphinarium où le comportement des dauphins est faussé par leur confinement et leur conditionnement.
Sources:
http://www.sos-dauphins.com/Log/Vagues/Cetaces/c5.html
http://www.reseaucetaces.fr/pdf/rc/ambassadeurshier.pdf
Dernière édition par Ko ` le 11/4/2012, 13:49, édité 1 fois