Bonjour à tous en surfant sur le net , j ai trouvė cette article du journal libération . C est un article qui date du 3janvier2005
Montréal, de notre correspondante.
L'an passé, elle s'intéressait de près aux hydravions. Depuis quelques mois, ce sont les gouvernails des bateaux qui font les frais de son énergie débordante... Luna, l'orque solitaire apparue un beau jour de printemps 2001 dans la baie de Gold River, à l'ouest de l'île de Vancouver, est décidément un animal très sociable. En manque de contacts avec sa propre espèce, il s'est montré avide d'échanges avec les humains. Mais, durant l'été, les incidents se sont multipliés la mascotte locale, âgée de 5 ans, avoisine maintenant les six mètres et les 1 500 kg. «Il veut seulement jouer», croit Gord Ashley, dont le bateau de pêche a été endommagé par le mammifère.
Soucieuses d'assurer la sécurité des touristes en mal d'inspiration (certains chatouillent de leurs doigts la langue du colossal animal), mais aussi de prévenir toute blessure de l'orque, les autorités de Colombie-Britannique ont décidé d'enlever Luna du détroit de Nootka et de le réinstaller dans son environnement d'origine une opération estimée à 300 000 euros. Encouragés en ce sens par la réimplantation réussie de Springer en 2002, une jeune orque femelle séparée de son groupe suite au décès de sa mère, des scientifiques ont donc entrepris à la mi-juin de déménager Luna pour l'emmener à quelque 350 kilomètres au sud, où sa famille vient passer l'été. «Une fois à proximité de son groupe, elle aurait pu établir un contact acoustique, explique Lara Sloan, du ministère canadien des Pêches et Océans. Le plan était donc de la mettre dans un filet, de vérifier son état médical et de la transférer ensuite dans un conteneur, par camion, au sud de l'île.»
Tambours. Mais très vite le ballet aquatique a pris des allures de combat naval. Embarqués sur des canots, une trentaine d'hommes de la nation Mowachaht-Muchalaht ont rejoint le lieu de l'opération. Persuadés que Luna est la réincarnation de leur ancien chef, mort quelques jours à peine avant l'arrivée inexpliquée du mammifère marin dans la baie de Gold River, ils n'avaient qu'une idée : faire cesser toute intervention humaine pour «laisser la nature suivre son cours». Une semaine durant, au rythme des tambours et des chants ancestraux, ils ont tenu Luna à l'écart du filet et des zodiacs des autorités, qui ont temporairement renoncé à capturer l'animal. Dans la foulée, des négociations ont débuté pour tenter de concilier les enjeux spirituels et scientifiques de l'affaire, devenue politique. Le 10 septembre, un accord de coresponsabilité a été signé par les deux parties, instaurant une surveillance partagée de Luna afin de limiter au maximum les interactions entre l'animal et les humains. Au-delà du symbole (l'orque est l'une des icônes de la côte Ouest du Canada), le sort de Luna revêt une importance scientifique et écologique, puisque l'épaulard fait partie de la population des orques résidentes du Sud, considérée comme une espèce en danger depuis 2001 il en resterait 86. «Beaucoup de gens souhaitent voir Luna retrouver sa famille, assure le chercheur John Ford, qui se penche avec d'autres scientifiques sur l'avenir de l'orque. Mais est-elle toujours un animal sauvage ? Est-ce prudent de la réintroduire dans une zone très fréquentée par des bateaux ?»
Sécurité. Du côté autochtone, on reconnaît qu'en dépit de patrouilles quasi quotidiennes il est difficile de tenir le public à l'écart de Luna. Jamie James, responsable des pêches de la communauté autochtone, «ne [s]'oppose pas aux retrouvailles de Luna et de son groupe, mais il y a une manière de le faire». Il se dit prêt à escorter le mammifère en canot dans les eaux du Pacifique... «Luna se débrouille très bien seule. Voudra-t-elle revenir vers les siens ? Et sera-t-elle acceptée ? interroge Clint Wright, vice-président de l'Aquarium de Vancouver. On ne sait toujours pas pourquoi elle a quitté sa famille, un événement très rare. Depuis, on dirait qu'il y a un mur invisible qui l'empêche de repartir vers la mer. C'est un mystère.» La perplexité des scientifiques fait sourire les autochtones. Eux souhaiteraient que Luna demeure dans la baie une année de plus. L'automne prochain, ils offriront une fête d'adieu à leur ancien chef, quatre ans après sa disparition. Alors, croit la communauté, d'elle-même, Luna partirait.
DUFFRECHOU Carole
Je pense que cette article à un lien avec le film luna l orque qui aimait les hommes ,dont je vais aussi mettre le résumée trouver sur un site car je n ai pas encore eu l occasion de le voir .
Résumée :
Luna, un jeune orque de 2 ans, perd sa famille au large de l'île de Vancouver. Isolé, souffrant de la solitude, il cherche à se créer une nouvelle famille parmi les hommes. Il accoste les bateaux, il s'approche des quais pour entrer en communication avec les humains et réussit à attirer la sympathie de tous ceux qu'il croise.
Commence alors, sur trois années, une incroyable bataille entre le gouvernement qui interdit tout contact avec l'animal, la tribu amérindienne Mowachaht qui le considère comme l'incarnation de leur vieux chef et les riverains qui ne peuvent résister à la tendresse offerte par cet animal peu farouche.
Un film de Suzanne Chisholm et Michael Parfit
J avoue que ne suis pas sûr pour l article et j aimerais votre avi.
Montréal, de notre correspondante.
L'an passé, elle s'intéressait de près aux hydravions. Depuis quelques mois, ce sont les gouvernails des bateaux qui font les frais de son énergie débordante... Luna, l'orque solitaire apparue un beau jour de printemps 2001 dans la baie de Gold River, à l'ouest de l'île de Vancouver, est décidément un animal très sociable. En manque de contacts avec sa propre espèce, il s'est montré avide d'échanges avec les humains. Mais, durant l'été, les incidents se sont multipliés la mascotte locale, âgée de 5 ans, avoisine maintenant les six mètres et les 1 500 kg. «Il veut seulement jouer», croit Gord Ashley, dont le bateau de pêche a été endommagé par le mammifère.
Soucieuses d'assurer la sécurité des touristes en mal d'inspiration (certains chatouillent de leurs doigts la langue du colossal animal), mais aussi de prévenir toute blessure de l'orque, les autorités de Colombie-Britannique ont décidé d'enlever Luna du détroit de Nootka et de le réinstaller dans son environnement d'origine une opération estimée à 300 000 euros. Encouragés en ce sens par la réimplantation réussie de Springer en 2002, une jeune orque femelle séparée de son groupe suite au décès de sa mère, des scientifiques ont donc entrepris à la mi-juin de déménager Luna pour l'emmener à quelque 350 kilomètres au sud, où sa famille vient passer l'été. «Une fois à proximité de son groupe, elle aurait pu établir un contact acoustique, explique Lara Sloan, du ministère canadien des Pêches et Océans. Le plan était donc de la mettre dans un filet, de vérifier son état médical et de la transférer ensuite dans un conteneur, par camion, au sud de l'île.»
Tambours. Mais très vite le ballet aquatique a pris des allures de combat naval. Embarqués sur des canots, une trentaine d'hommes de la nation Mowachaht-Muchalaht ont rejoint le lieu de l'opération. Persuadés que Luna est la réincarnation de leur ancien chef, mort quelques jours à peine avant l'arrivée inexpliquée du mammifère marin dans la baie de Gold River, ils n'avaient qu'une idée : faire cesser toute intervention humaine pour «laisser la nature suivre son cours». Une semaine durant, au rythme des tambours et des chants ancestraux, ils ont tenu Luna à l'écart du filet et des zodiacs des autorités, qui ont temporairement renoncé à capturer l'animal. Dans la foulée, des négociations ont débuté pour tenter de concilier les enjeux spirituels et scientifiques de l'affaire, devenue politique. Le 10 septembre, un accord de coresponsabilité a été signé par les deux parties, instaurant une surveillance partagée de Luna afin de limiter au maximum les interactions entre l'animal et les humains. Au-delà du symbole (l'orque est l'une des icônes de la côte Ouest du Canada), le sort de Luna revêt une importance scientifique et écologique, puisque l'épaulard fait partie de la population des orques résidentes du Sud, considérée comme une espèce en danger depuis 2001 il en resterait 86. «Beaucoup de gens souhaitent voir Luna retrouver sa famille, assure le chercheur John Ford, qui se penche avec d'autres scientifiques sur l'avenir de l'orque. Mais est-elle toujours un animal sauvage ? Est-ce prudent de la réintroduire dans une zone très fréquentée par des bateaux ?»
Sécurité. Du côté autochtone, on reconnaît qu'en dépit de patrouilles quasi quotidiennes il est difficile de tenir le public à l'écart de Luna. Jamie James, responsable des pêches de la communauté autochtone, «ne [s]'oppose pas aux retrouvailles de Luna et de son groupe, mais il y a une manière de le faire». Il se dit prêt à escorter le mammifère en canot dans les eaux du Pacifique... «Luna se débrouille très bien seule. Voudra-t-elle revenir vers les siens ? Et sera-t-elle acceptée ? interroge Clint Wright, vice-président de l'Aquarium de Vancouver. On ne sait toujours pas pourquoi elle a quitté sa famille, un événement très rare. Depuis, on dirait qu'il y a un mur invisible qui l'empêche de repartir vers la mer. C'est un mystère.» La perplexité des scientifiques fait sourire les autochtones. Eux souhaiteraient que Luna demeure dans la baie une année de plus. L'automne prochain, ils offriront une fête d'adieu à leur ancien chef, quatre ans après sa disparition. Alors, croit la communauté, d'elle-même, Luna partirait.
DUFFRECHOU Carole
Je pense que cette article à un lien avec le film luna l orque qui aimait les hommes ,dont je vais aussi mettre le résumée trouver sur un site car je n ai pas encore eu l occasion de le voir .
Résumée :
Luna, un jeune orque de 2 ans, perd sa famille au large de l'île de Vancouver. Isolé, souffrant de la solitude, il cherche à se créer une nouvelle famille parmi les hommes. Il accoste les bateaux, il s'approche des quais pour entrer en communication avec les humains et réussit à attirer la sympathie de tous ceux qu'il croise.
Commence alors, sur trois années, une incroyable bataille entre le gouvernement qui interdit tout contact avec l'animal, la tribu amérindienne Mowachaht qui le considère comme l'incarnation de leur vieux chef et les riverains qui ne peuvent résister à la tendresse offerte par cet animal peu farouche.
Un film de Suzanne Chisholm et Michael Parfit
J avoue que ne suis pas sûr pour l article et j aimerais votre avi.