Les orques sédentaires sont les orques les plus étudié par les scientifiques à nos jours. Leur population est concentrée dans le Pacifique Nord-Ouest.
Elles sont composées de deux communautés, situé au Nord de l'île de Vancouver, au Canada.
La communauté du Nord de l'île est estimée à 200 individus (évaluer en 1997), pour 9 pods.
La communauté du Sud est estimée à 89 individus (évaluer en 1998), pour 3 pods.
Carte de répartition des orques résidents:
Ces orques sont victimes du whale-whatching très nombreux dans cette région, mais aussi de la surpêche régionale qui rende ces orques de plus en plus rare, en danger même.
Les populations sédentaires sont composées de 20% de mâles adultes, 20% de nouveau-nés et 60% de mâles immatures et de femelles. Les femelles nés aux seins du pod reste toute leur vie dans la même famille, tandis que les mâles arrivés à maturités font leur vie de leur côté. Les pods sont constitué de 5 à 50 individus.
Les orques sédentaires possèdent un langage élaboré, cliquetis, grincement et autres sons font partis de leur langage qui est propre à chaque pod et population (nomades, offshores). Leur dialecte est composé de 5 à 15 sons différends. Ces orques ont un aileron dorsal plus arrondies que les autres.
Ces orques se nourrissent de poissons, surtout des saumons, lors de la migration celle-ci se régalent de ce poissons très prisés aussi des pêcheurs. Les calmars ainsi que les seiches font partis du repas aussi.
L’ORQUE L98 (LUNA)une orque résidente.
Un jeune orque solitaire baptisé L98 (Luna) fréquente depuis juillet 2001 les eaux de la baie Nootka, sur la côte ouest de l’île de Vancouver. Les spécialistes des mammifères marins de Pêches et Océans Canada et d’autres représentants des groupes axés sur la protection des baleines surveillent de près l’orque pour enregistrer son comportement inhabituel et tenter d’assurer sa sécurité.
Il est rare qu’un orque résident, et en particulier un spécimen aussi jeune, s’éloigne de son groupe familial. Les orques résidents vivent en effet au sein de cellules familiales très stables, les matrilines, et quittent rarement longtemps ces groupes, sinon jamais.
Les orques se rencontrent dans tous les océans du globe, des régions polaires aux mers tropicales. Ils semblent néanmoins être plus communs dans les régions où les eaux sont froides, telles que le long des côtes de l’Islande, de la Norvège, du Japon, de l’Antarctique et sur le littoral nord-ouest de l’Amérique du Nord, de l’État de Washington à la mer de Béring.
On connaît deux types, ou races, d’orques en Colombie-Britannique : les orques résidents et les orques migrateurs. Les deux variétés se ressemblent beaucoup physiquement mais leur comportement diffère profondément.
Les orques résidents se nourrissent principalement de poissons. Leur nageoire dorsale a tendance à être arrondie au sommet. Ils vivent au sein de groupes familiaux rassemblant 5 à 50 baleines. On compte 19 groupes d’orques résidents en Colombie-Britannique, pour un total de près de 275 animaux. Les orques résidents appartiennent de plus soit à la communauté du Nord, soit à celle du Sud.
La communauté des orques résidents du Sud, à laquelle appartient L98, occupe les eaux au sud de l’île de Vancouver. Le détroit de Haro et le détroit de Juan de Fuca sont d’excellents points d’observation pour ces baleines. On peut parfois observer les résidents du Nord et du Sud en hiver, mais ces orques disparaissent souvent pendant plusieurs mois.
En 1972, des chercheurs ont commencé à prendre des photographies de chacun des orques. En examinant ces photos et en enregistrant qui voyage avec qui, les chercheurs ont déterminé que la vie familiale de ces baleines était centrée sur les femelles et que ces dernières restaient attachée à leur progéniture toute leur vie. Même après avoir atteint leur taille adulte, les enfants ne s’aventurent jamais très loin de la matriarche qui peut vivre aussi longtemps qu’un être humain.
À l’aide de ces informations, les spécialistes ont pu construire des arbres généalogiques pour tous les orques résidents de la Colombie-Britannique. Les membres de chaque groupe sont identifiés par une lettre et un nombre, un système très pratique pour les chercheurs et les observateurs de baleines qui peuvent ainsi facilement identifier une famille après avoir identifier un seul membre.
Le groupe L est l’un des trois groupes d’orques résidents du Sud. La population de ces orques a diminué entre 1996 (99 baleines) et 2001 (78 baleines) avant de se rétablir à 84 spécimens en 2003. Le groupe L a été particulièrement affecté par ce déclin dont la cause réelle (unique ou combinaison de différents facteurs) demeure inconnue, même si les spécialistes des mammifères marins peuvent avancer différentes hypothèses. La population des orques résidents du Sud, qui fréquente les eaux du détroit de Georgia et de Puget Sound, a récemment été ajoutée à la liste des animaux en péril par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). En vertu de la LEP, MPO devra élaborer un plan de rétablissement pour les résidents du Sud dans les deux prochaines années.
Depuis juillet 2001, les plaisanciers qui fréquentent la baie Nootka, un îlet éloigné sur la côte nord-ouest de l’île de Vancouver, peuvent observer un petit orque solitaire connu maintenant sous le nom de L98. La première observation de la jeune baleine remonte au 10 septembre 2001 et a été enregistrée par le BC Cetacean Sightings Network (Réseau d’observation des cétacés de la Colombie-Britannique), un réseau établi par MPO et l’Aquarium de Vancouver pour contribuer à la recherche scientifique axée sur les baleines en demandant aux membres du public de signaler la présence de baleines, de dauphins et de marsouins. L98 est un beau mâle de quatre ans qui pèse maintenant une tonne.
On ignore si L98 s’est éloigné de son groupe lors d’un passage dans la baie Nootka, mais les scientifiques ont pu déterminer, en fonction du comportement de la baleine, qu’il est peu probable que cette dernière rejoigne spontanément son groupe L. Les interactions de l’animal avec les humains se sont en effet beaucoup intensifier au cours de l’été 2003. Le groupe de gérance de Luna a passé du temps sur l’eau pour informer les plaisanciers et les encourager à rester éloignés de la baleine qui est devenu de plus en plus assertive dans sa recherche du contact avec les humains, approchant des navires, se frottant contre leur coque et les immobilisant à l’occasion. Le ministère a décidé d’intervenir, pour la santé de la baleine et la sécurité du public, compte tenu des problèmes qu’entraînent le comportement de la baleine et celui des plaisanciers qui interagisse avec elle.
L’orque est admiré comme symbole de la côte ouest du Canada, sauvage et inhospitalière. Pêches et Océans Canada s’est engagé à protéger et à conserver ces baleines et toutes les autres espèces marines.
liens: http://www.wildernesscommittee.org/campaigns/species/marine/orca/maps/orca_map.jpg (CARTE)
http://www.pac.dfo-mpo.gc.ca/comm/pages/release/bckgrnd/2003/bg016_f.htm (LUNA)
http://www.brandoncole.com/IFPro/scripts/imageFolio.pl?img=&search=orca&cat=all&bool=and