par Keiko97 5/2/2013, 19:08
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La vétérinaire a été interdite d'approcher les éléphantes
LYON — La vétérinaire du cirque Pinder souhaitait pratiquer des tests sur Baby et Népal suspectées d'être atteintes de tuberculose et menacées d'euthanasie à Lyon.
Le docteur Florence Ollivet-Courtois, vétérinaire du cirque Pinder, accompagnée de la fille du directeur du cirque, s'est présentée en début d'après-midi au Parc de la Tête d'Or pour pratiquer des prélévements sérologiques sur les éléphantes afin de déterminer si elles sont atteintes de tuberculose.
Prévenu de cette visite, le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, avait déclaré lundi soir à l'AFP: «Ces bêtes étant en quarantaine, il est interdit de les approcher».
La vétérinaire, en sortant d'une réunion avec la direction du zoo, a toutefois déclaré devant la presse venue nombreuse qu'on lui avait «laissé entrevoir une chance de faire les tests».
«Ce sont des assassins»
«Je dois présenter un protocole au ministère de l'Agriculture pour obtenir le droit de faire les tests», a-t-elle précisé.
«Onm'a confirmé qu'elles seraient euthanasiées si le Conseil d'Etat donne raison à la préfecture», a-t-elle annoncé devant l'enclos de Baby et Népal, les deux éléphantes appartenant au cirque Pinder, en résidence au zoo de Lyon.
Un pourvoi a été déposé début janvier devant le Conseil d’État par les avocats du cirque Pinder pour demander la suspension de l'euthanasie demandée par la préfecture du Rhône.
Le Conseil d'Etat devrait statuer le 20 février sur ce sujet. Sophie Edelstein, la fille du directeur du cirque Pinder, a répété: «Ce sont des assassins, je n'ai pas peur des mots», menaçant de «venir la nuit les récupérer, on va ouvrir les enclos».
Elle s'est dite «outrée d'être traitée en persona non grata dans ce zoo». «Ce sont mes éléphants, ils n'appartiennent pas au maire de Lyon ni au préfet!», a-t-elle lancé devant la presse. Baby et Népal, âgées d'une quarantaine d'années, ont été confiées au Parc de la Tête d'Or par le cirque Pinder il y a plus de dix ans.
Tentant de héler les pachydermes depuis la haute clotûre qui sépare le public de leur enclos, la jeune femme a estimé: «S'ils ne nous laissent pas faire les tests, c'est qu'ils ont quelque chose à se reprocher».
Elle a rappelé que même s'il s'avérait que ses animaux avaient contracté la tuberculose, «cette maladie se soigne».
Moins catégorique sur les possibilités de traitement de la tuberculose chez l'éléphant, la vétérinaire a estimé qu'«il y a d'autres solutions à envisager avant de recourir à l'euthanasie».