La source: http://www.20minutes.fr/insolite/1227155-20130924-requin-feroce-sechoue-plage-morbihan
Un «requin féroce» s’échoue sur une plage du Morbihan
ANIMAUX - Les scientifiques s’interrogent sur la présence inhabituelle de ce genre d’animal dans la région...
C’est un animal qui doit son nom à sa grosse mâchoire et à son corps massif. Un requin féroce - inoffensif pour l’homme - s’est échoué samedi sur une plage de Pénestin, dans le Morbihan, un fait rarissime selon l’Association pour l’étude et la conservation des sélaciens (Apecs).
Les requins féroces ne fréquentent en effet pas habituellement les côtes bretonnes, leur préférant les eaux profondes, chaudes et tropicales. L’Apecs est donc «intriguée» par l’échouage de l’animal, d’autant qu’un requin de la même espèce a déjà été retrouvé, vivant, sur une plage du Cotentin, dans la Manche, en août 2012.
Un appel à témoins
Le requin, un mâle de 3m24 pour 220kg, a été autopsié lundi, mais les causes sa mort n’ont pas été identifiées. L’association pense toutefois qu’il pourrait s’agir d’un animal pris accidentellement «dans un engin de pêche» et lance un appel à témoins pour inviter les pêcheurs à la contacter, afin de «donner des informations sur le lieu de capture».
Mais d’autres témoignages, poursuit l’Apecs qui ne veut «pas tirer de conclusions trop hâtives», pourraient «faire émerger l’hypothèse de mouvements de populations vers le nord, possibles conséquences du réchauffement climatique».
Avant les deux échouages de 2012 et 2013, la dernière apparition d’un requin féroce dans les eaux françaises datait de 1930. Un animal avait été capturé à une profondeur d’environ 250m dans le Golfe de Gascogne.
Un appel à témoins
Le requin, un mâle de 3m24 pour 220kg, a été autopsié lundi, mais les causes sa mort n’ont pas été identifiées. L’association pense toutefois qu’il pourrait s’agir d’un animal pris accidentellement «dans un engin de pêche» et lance un appel à témoins pour inviter les pêcheurs à la contacter, afin de «donner des informations sur le lieu de capture».
Mais d’autres témoignages, poursuit l’Apecs qui ne veut «pas tirer de conclusions trop hâtives», pourraient «faire émerger l’hypothèse de mouvements de populations vers le nord, possibles conséquences du réchauffement climatique».
Avant les deux échouages de 2012 et 2013, la dernière apparition d’un requin féroce dans les eaux françaises datait de 1930. Un animal avait été capturé à une profondeur d’environ 250m dans le Golfe de Gascogne.