Sea world tente de s'opposer un projet de loi visant à interdire la reproduction des orques.
En 2016, tout comme en Californie, un projet de loi qui interdit la captivité et la représentation en spectacle des orques en Floride a été accepté par le parc qui n'avait pas déposé de recours.
Il a deux ans SeaWorld a alors tenté d'adapter sa politique face à ce projet de loi.
Le représentant du parc Jared Moskowitz, D-Coral Springs, avait présenté sa nouvelle politique à la Chambre des représentants"Florida Orca Protection Act". Il est passé au Sous-comité des ressources naturelles et des terres publiques vendredi, mais M. Moskowitz compte revenir à la politique traditionnelle du parc marin et le parc nuire aux finalités de la loi.
SeaWorld, qui possède six des sept orques en captivité en Floride à coté de Lolita à Miami, a volontairement changé sa politique en 2016 pour mettre progressivement fin à la captivité. Mais comme la société cotée en bourse continue à descendre, les profits et les visiteurs diminuant, SeaWorld risque de renverser cette politique à tout moment.
Le leadership de l'organisation est également en train de changer. La société d'investissement chinoise Zhonghong Zhuoye Group a pris une participation de 21% dans la société en mars et devient le principal actionnaire. Deux cadres chinois siègent désormais au conseil d'administration de SeaWorld, dont un en tant que président.
Alors que la fréquentation de SeaWorld est en baisse, l'industrie de l'aquarium en Chine est en plein essor avec 55 parcs marins aujourd'hui et 27 en cours de construction selon la China Cetacean Alliance.
SeaWorld garde dix orques à San Diego, six à Orlando et cinq à San Antonio. La seule à part en Amérique est Lolita, la doyenne des orques née en 1970. Pendant des décennies, Lolita a vécu seule dans un bassin seulement fois plus grand qu'elle.
Il est attendu que Sea world montre l'exemple aux autres parcs dans le monde en acceptant de suivre la loi. En France, Marineland a de son coté du mal à accepter un récent arrêté similaire qui interdit la reproduction: https://orque.forumactif.com/t4366-la-captivite-des-cetaces-sera-a-terme-interdites-en-france#99255
Dans une déclaration au Tampa Bay Times, le porte-parole de SeaWorld, Travis Claytor, a déclaré que la compagnie s'était déjà engagée à arrêter la reproduction des orques, "la législation est inutile et détourne l'attention de l'excellent travail accompli pour influencer positivement la faune de Floride." Il a refusé de commenter les efforts de SeaWorld pour annuler le projet de loi.
L'avocate du Fonds de défense juridique des animaux, Lindsay Larris, dénnonce le parc sea world à vouloir faire la loi en ne se soumettant pas à la législation d'interdiction de la reproduction. Le groupe de plaidoyer organisera le 5 février à Tallahassee une projection du documentaire Blackfish, qui détaille les traumatismes psychologiques et physiques de la captivité. Le documentaire a déjà entraîné un changement majeur de l'opinion contre les pratiques négatives de SeaWorld envers les cétacés.
«Nous voulons nous assurer que c'est la dernière génération d'orques en captivité, et nous voulons nous assurer que Sea World est tenu responsable de la promesse qu'il a faite en 2016», a déclaré Larris. "En le faisant plus tôt que tard, nous nous assurerons que aucune orques ne naissent accidentellement en captivité."
http://www.tampabay.com/news/environment/wildlife/Bill-to-ban-orca-breeding-filed-in-House-faces-pushback-from-SeaWorld_164444240
En 2016, tout comme en Californie, un projet de loi qui interdit la captivité et la représentation en spectacle des orques en Floride a été accepté par le parc qui n'avait pas déposé de recours.
Il a deux ans SeaWorld a alors tenté d'adapter sa politique face à ce projet de loi.
Le représentant du parc Jared Moskowitz, D-Coral Springs, avait présenté sa nouvelle politique à la Chambre des représentants"Florida Orca Protection Act". Il est passé au Sous-comité des ressources naturelles et des terres publiques vendredi, mais M. Moskowitz compte revenir à la politique traditionnelle du parc marin et le parc nuire aux finalités de la loi.
SeaWorld, qui possède six des sept orques en captivité en Floride à coté de Lolita à Miami, a volontairement changé sa politique en 2016 pour mettre progressivement fin à la captivité. Mais comme la société cotée en bourse continue à descendre, les profits et les visiteurs diminuant, SeaWorld risque de renverser cette politique à tout moment.
Le leadership de l'organisation est également en train de changer. La société d'investissement chinoise Zhonghong Zhuoye Group a pris une participation de 21% dans la société en mars et devient le principal actionnaire. Deux cadres chinois siègent désormais au conseil d'administration de SeaWorld, dont un en tant que président.
Alors que la fréquentation de SeaWorld est en baisse, l'industrie de l'aquarium en Chine est en plein essor avec 55 parcs marins aujourd'hui et 27 en cours de construction selon la China Cetacean Alliance.
SeaWorld garde dix orques à San Diego, six à Orlando et cinq à San Antonio. La seule à part en Amérique est Lolita, la doyenne des orques née en 1970. Pendant des décennies, Lolita a vécu seule dans un bassin seulement fois plus grand qu'elle.
Il est attendu que Sea world montre l'exemple aux autres parcs dans le monde en acceptant de suivre la loi. En France, Marineland a de son coté du mal à accepter un récent arrêté similaire qui interdit la reproduction: https://orque.forumactif.com/t4366-la-captivite-des-cetaces-sera-a-terme-interdites-en-france#99255
Dans une déclaration au Tampa Bay Times, le porte-parole de SeaWorld, Travis Claytor, a déclaré que la compagnie s'était déjà engagée à arrêter la reproduction des orques, "la législation est inutile et détourne l'attention de l'excellent travail accompli pour influencer positivement la faune de Floride." Il a refusé de commenter les efforts de SeaWorld pour annuler le projet de loi.
L'avocate du Fonds de défense juridique des animaux, Lindsay Larris, dénnonce le parc sea world à vouloir faire la loi en ne se soumettant pas à la législation d'interdiction de la reproduction. Le groupe de plaidoyer organisera le 5 février à Tallahassee une projection du documentaire Blackfish, qui détaille les traumatismes psychologiques et physiques de la captivité. Le documentaire a déjà entraîné un changement majeur de l'opinion contre les pratiques négatives de SeaWorld envers les cétacés.
«Nous voulons nous assurer que c'est la dernière génération d'orques en captivité, et nous voulons nous assurer que Sea World est tenu responsable de la promesse qu'il a faite en 2016», a déclaré Larris. "En le faisant plus tôt que tard, nous nous assurerons que aucune orques ne naissent accidentellement en captivité."
http://www.tampabay.com/news/environment/wildlife/Bill-to-ban-orca-breeding-filed-in-House-faces-pushback-from-SeaWorld_164444240
Dernière édition par Wikiss le 17/1/2018, 18:33, édité 1 fois